Protéger les Angevins, protéger ceux qui les protègent.

Vivre à Angers, été 2025.
Être maire, c’est agir. C’est, jour après jour, ajuster nos moyens à la réalité que vivent les habitants. C’est faire preuve de lucidité, sans naïveté, face à la hausse de la violence qui traverse notre société. Dès 2014, nous avons agi clairement pour protéger les Angevines et les Angevins. Nous avons déployé un réseau de caméras de vidéoprotection, que l’ancienne majorité avait toujours rejeté. Grâce à ces caméras, la police nationale a pu élucider des enquêtes – agressions, violences, dégradations – et nous avons désormais la capacité de mieux identifier les auteurs de dépôts sauvages ou les véhicules utilisés pour des rodéos urbains, qui empoisonnent la vie des habitants des quartiers, pour les saisir et ensuite les détruire.
Nous avons aussi doté nos policiers municipaux de nouveaux équipements : pistolets à impulsion électrique, lanceurs de balles de défense… Toujours avec une même exigence: leur permettre d’agir efficacement, dans un cadre légal défini, au service de la sécurité de tous. Nous renforçons également les effectifs de la police municipale : de 68 policiers municipaux aujourd’hui à 75 à la fin de l’année 2025.
Aujourd’hui, nous ouvrons une nouvelle étape. En responsabilité, j’ai décidé d’armer la police municipale. Ce n’est pas un changement de doctrine, c’est une montée en capacité pour nos policiers municipaux.
Cette décision n’a pas été prise à la légère. J’ai pris le temps d’écouter. J’ai rencontré les agents de notre police municipale, échangé avec les organisations syndicales, consulté les élus de la majorité comme ceux de l’opposition. Toutes et tous ont partagé leurs constats et leurs interrogations. Je les ai entendus.
Les policiers municipaux m’ont dit, à l’unanimité, être favorables à l’armement létal. Près de 90% d’entre eux ont déjà exercé leurs missions en étant armés, dans de précédentes affectations.
Être maire, c’est décider. Et je considère qu’il est de mon devoir de protéger les Angevines et les Angevins, mais aussi de protéger celles et ceux qui les protègent.
C’est pourquoi j’ai pris cette décision. En responsabilité. Avec sérieux. Avec détermination. Parce que la sécurité n’est ni un slogan, ni une posture : c’est un engagement quotidien. Et s’il faiblit, le laxisme nous gagne et l’insécurité domine. D’autres villes en font l’amère expérience aujourd’hui. Je ne laisserai pas cela arriver à Angers.
“La sécurité n’est ni un slogan, ni une posture : c’est un engagement quotidien. Et s’il faiblit, le laxisme nous gagne et l’insécurité domine.”
Christophe Béchu.